J'ai choisi ce roman lors de la dernière Masse critique sur Babelio. Et je remercie les équipes de Babelio et les éditions Livre de poche.
Auteur –
Éric Plamondon, auteur du roman Taqawan (avis que vous pouvez retrouver ici) est un canadien qui vit en France depuis de nombreuses années.
Trilogie –
1984 réunit son premier roman paru en 2011, Hongrie-Hollywood Express, autour de la vie de Johnny Weissmuller, Mayonnaise paru en 2012, qui est une sorte d'hommage à Richard Brautigan et Pomme S paru en 2013 qui s'attache à la figure de Steve Jobs et au lancement du premier Macintosh en 1984.
Quatrième de couverture –
Cette trilogie raconte le périple de Gabriel Rivages, protagoniste aux cent métiers et alter ego de l’auteur, lancé sur les traces de trois figures américaines du vingtième siècle. Hongrie-Hollywood Express met en scène Johnny Weissmuller, nageur olympique plusieurs fois médaillé d’or et premier Tarzan du cinéma parlant. Mayonnaise mêle le destin de Rivages à celui de l’écrivain culte Richard Brautigan, le dernier des beatniks, qui hante les trois romans. Et Pomme S porte sur Steve Jobs, la révolution informatique et les filiations secrètes entre les idées, les machines et les êtres.
Dans 1984, Éric Plamondon est le romancier d’un monde en transformation dans lequel le Québec, le Vieux Continent, la côte Ouest et, plus largement, les États-Unis orchestrent un fonds d’histoires où s’interconnectent sport et immigration, underground et culture populaire, cinéma et littérature, savoirs et technologie.
Mon avis –
J'ai, dans un premier temps, était très déstabilisée par la première partie de la trilogie. Johnny Weissmuller, nageur olympique médaillé et premier Tarzan du cinéma parlant, est présenté, de manière fragmentée, par des anecdotes sur son époque, ses liens, sa passion, ses exploits. Le narrateur Gabriel Rivages nous fait voyager dans la vie du nageur par des chapitres courts qui mis bout à bout nous racontent une vie, un destin.
Pour la seconde partie Mayonnaise, j'ai commencé à prendre l'habitude du style et je me suis sentie moins déboussolée. Le lecteur peut faire un parallèle entre le narrateur, l'auteur et Richard Brautigan, écrivain et poète américain. Ce texte est aussi une fragmentation de l'histoire qui réunit devient la fresque d'une époque. Comme la partie précédente le style est totalement décalé, j'ai eu l'impression cependant de m'éloigner de l'absurde dans lequel je flottais pour découvrir un rythme et un style que l'auteur partage avec Brautigan.
C'est dans la troisième partie Pomme S que tout a fait sens (vaut mieux tard que jamais). Sûrement parce que le personnage dont nous parle le narrateur n'est pas un inconnu pour moi comme les précédents. Il s'agit de Steve Jobs. Ainsi le récit est lié à la science, à la communication, plus parlant pour moi et raccroche avec une époque que je connais , à savoir la révolution technologique.
Il aura fallu trois destins, trois histoires pour mener le lecteur à une évidence. La trilogie se conclut sur un constat sans appel qui permet de ramener une cohésion entre les trois romans.
En bref, si je dois noter mon ressenti lecture il n'est pas bon. Si je note ce que je retire de cette trilogie, l'analyse du recueil de textes c'est bien meilleur. Ce n'est pas un livre à mettre dans toutes les mains. Il ne faut pas avoir peur se sentir perdu. Se laisser porter et ne pas chercher à tout comprendre dès les premières pages. Les thèmes abordés sont divers et mènent pourtant à une philosophie de vie.
Encore merci aux équipes de Masse Critique.
J'ai relevé pas mal d'extraits et de citations en voici un florilège.
Callie
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