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Vindicta de Cédric Sire

Franck Thilliez attribue à ce roman la remarque suivante :

« Une histoire à cent à l'heure, un suspense addictif ».

Ce qui est sûr c'est que je conseille aux âmes sensibles de passer leur route. 790 pages très sanglantes.


Parlons de l'auteur. Connaissez-vous Cédric Sire ou Sire Cédric ?

J'ai souvent vu passer ce nom Sire Cédric mais peu attirée par les thrillers fantastiques je n'ai jamais ouvert ses romans.

Vindicta m'a été prêté avec le commentaire :

« C'est vraiment bien ! On ne s'ennuie pas. »

J'ai alors découvert que Sire Cédric a cessé en 2019 d'écrire avec son pseudo de jeunesse et signe ses romans par ses véritables prénom et nom Cédric Sire. Il a laissé de côté le fantastique pour écrire des thrillers noirs au suspense soutenu. Cet auteur toulousain, auteur de dix romans et de deux recueils de nouvelles, a remporté de nombreux prix et notamment :

2007 Prix Merlin
2010 Prix Masterton du roman francophone
2010 Prix du polar

Vindicta, éd. Metropolis 2019 et version poche en 2021 éd. Harper Collins.


⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐


Quatrième de couverture -


« On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. »

Damien, Élie, Audrey et Driss s'imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes: braquer un bijoutier véreux, qui ne risquerait pas de porter plainte.

Mais maintenant, l'irréparable a été commis, et un monstre vengeur est à leur trousse. Olivier Salvat, policier placardisé dans un groupe de surveillance devient malgré lui le témoin clé du cyclone meurtrier. Il se retrouve plongé dans le sillage d'un assassin aussi glacial que méthodique... Quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut l'arrêter.


Mon avis -


Le roman commence très fort : braquage, mort violente d'une enfant de 7 ans. Parallèlement à cette histoire le récit relate les exactions d'un groupe d'élite – des tueurs de la République – dans les pays en guerre au début des années 2000. Quel peut-être le rapport entre quatre jeune paumés de cité et un assassin sur-entraîné qui sème les cadavres sur son passage ?


C'est dans ce tourbillon macabre que se retrouve Olivier Salvat. Enquêteur un peu paumé, il est écrasé par les casseroles qu'il traine, un chef d'équipe véreux et sa conscience qui n'a de cesse de le harceler. Bon flic ou mauvais flic ? Il va devoir choisir s'il veut mettre fin à la vindicte de ce tueur à l'origine de l'hécatombe depuis le braquage.


Un récit riche en rebondissements et en hémoglobine. Entre les exactions passées à l'étranger et les meurtres dans la région toulousaine, l'auteur ne ménage pas la sensibilité de ses lecteurs. L'intrigue est efficace je me suis laissée surprendre par le renversement de situation alors que tous les éléments étaient donnés. Aucun fil blanc il suffit d'être attentif au récit. On ne voit pas passer les 790 pages, on est pris dans l'enquête, la course contre la montre, la peur de certains personnages et la souffrance d'autres.


Une excellente lecture qui me donne envie de découvrir La saignée, dernier roman de l'auteur publié chez Fayard, en poche à la fin du mois.


Callie



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