En juillet, je vous racontais ma rencontre avec Danielle Thiéry au Festival AcadéNîmes et je vous présentais le premier tome des Enquêtes de la commissaire Edwige Marion: Le sang du bourreau.
J'ai vite rempilé avec le tome 2
Mises à mort, publié en 1998 chez Robert Laffont, puis corrigé en 2012 et enfin aux éditions J'ai lu en 2016.
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Résumé –
Une femme aux longs cheveux danse sur le parapet d'un balcon lyonnais, et meurt ; une ancienne gloire de la tauromachie est retrouvée, saignée à blanc, sauvagement mutilée, dans une chambre d'hôtel sordide ; à trois cents kilomètres de là, dans des sous-bois, un cadavre aux chairs carbonisées gît, mutilé selon le même rituel... Edwige Marion, jeune commissaire décidée et gourmande de vie, est confrontée à une série de meurtres atroces, apparemment sans mobile.
Pour tout indice, des pollens de la forêt des Landes, quelques cheveux, et une intuition obsédante : tout semble lié à la corrida.
Dédicace –
Mon avis –
Un an s'est écoulé depuis la terrible enquête de Benoît , sa séparation avec Benjamin et la mort de son collègue Joual. On retrouve Edwige Marion en pleine canicule lyonnaise plus sportive que jamais. Mais deux morts suspectes mettent la commissaire et son équipe sur la piste d'une forêt de pins. Au même moment d'autres crimes dans les Landes les mettent sur une piste sérieuse mais déroutante.
Voilà donc Marion l'intrépide, Talon le sérieux, Lavot le tombeur et Cabut le gaffeur, dans les Landes sur la piste du tueur de la forêt. Leur enquête va les mener au cœur d'une ganaderia et au centre des arènes. Beaucoup d'humour dans cette équipe. Ils vont faire front face aux équipes landaises et au tueur. Même si je trouve encore certains réflexes de la commissaire étranges, je me suis attachée à Talon et Lavot. En plus de leurs travers bourrus de flics on en apprend plus sur eux et chacun devient plus sympathique.
L'enquête est sanglante, les meurtres sont à l'image des corridas de véritables boucheries sanglantes. Plus on avance dans le roman plus c'est sombre et glauque. Toutefois le roman est bien mené. Jusqu'à la fin on a du mal à dénouer les nœuds de l'intrigue. Les victimes deviennent les bourreaux. Mais qui est qui ?
On baigne dans la tradition espagnole, la place du toro, l'importance du folklore et le poids de la tradition. L'autrice trace au cœur du roman le quotidien de ce milieu sans prendre parti.
En bref un bon roman. Je suis conquise par la plume et les personnages. J'ai envie de connaître la suite de cette série.
Citations –
Y vous fait pas du gringue, quand même, le gendarme ?
— C'est incroyable ! Vous avez encore trouvé des cheveux ! Vous auriez du être coiffeur ! — Je trouve ce qu'il y a à trouver. Ce n'est pas ma faute si ce sont souvent des cheveux et si les autres ne voient rien.
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Callie